samedi 3 novembre 2012

Le voile tombe (encore un peu plus)

1021 personnes sondées ?? Décidement dans notre société, c'est toujours le petit nombre qui décide pour les autres.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/03/97001-20121103FILWWW00266-le-mariage-homo-un-peu-moins-populaire.php

Le mariage homo un peu moins populaire

58% des Français se déclarent aujourd'hui favorables au mariage des homosexuels, un chiffre en baisse car il étaient 63% en 2011, selon un sondage BVA publié aujourd'hui par Le Parisien/Aujourd'hui en France. Le sondage, effectué par internet les 30 et 31 octobre 2012 auprès d'un échantillon représentatif de 1.021 personnes âgés de 18 ans et plus, montre pour la première fois en dix ans un baisse de personnes favorables au mariage pour tous. Selon le journal, ce sont les sympathisants de droite qui ont nuancé leur enthousiasme en passant de 51% à 31%.

Les Français sont aussi moins favorables à l'adoption pour les couples homosexuels. Ils étaient 56% en 2011 et ne sont plus que 50% en 2012. A droite, il n'y a plus que 24% des sympathisants favorables à l'adoption alors qu'ils étaient 44% il y a un an. Les femmes sont 62% à favorables au mariage pour tous contre 52% des hommes. Les jeunes sont les plus enthousiastes au mariage (77%) et à l'adoption (70%).

Le projet de loi sur le mariage et l'adoption ouverts aux homosexuels sera présenté par la ministre de la Justice Christiane Taubira mercredi au conseil des ministres.

vendredi 26 octobre 2012

Pensée du jour

Hollande est le seul type à (peut-etre) pouvoir redorer l'image de Sarközy.

La tuile !

Une solution interressante pour faire pousser des carottes (et sans doute d'autres légumes racines).

Lier deux tuiles et former un "pot".


 La carotte semble etre un légume pénible, qui n'aime pas grand monde, parfois même pas elle-même.

Ainsi, elle est isolée. Et :
- La terre est plus chaude que dans le sol
- Pas de predateurs par en dessous.
- Peut-etre employé n'importe ou (y compris sur du béton ou des pierres)
- C'est decoratif
Et j'en passe...


Idée piquée dans un livre sur Orsan.

mercredi 24 octobre 2012

"Vous avez été pire que ce que je croyais"

Nigel Farage est un peu un ovni : c'est le seul député européen à avoir des couilles et à s'oposer au "machin". Et à dire tout haut ce que les autres députés corrompus ne pensent pas tout bas. Ne pensent pas, tout court.
Erratum : une erreur de traduction s’est glissée à 2’23. Il faut lire « la menace venait de Russie » (sous-entendu : d’URSS) et non pas « la menace vient de Russie ».

mardi 23 octobre 2012

Violences contre les forces de l'ordre : 38 blessés par jour

De deux choses l'une : soit c'est une preuve de l'effondrement de la normalité.
Soit cette "normalité" n'est déja pas trés saine ?


http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/23/01016-20121023ARTFIG00577-violences-contre-les-forces-de-l-ordre-38-blesses-par-jour.php

INFO LE FIGARO - Sur le front d'une délinquance violente, policiers et gendarmes paient un lourd tribut. L'uniforme est devenu une cible.

Le chauffard, surpris à La Grave-de-Peille, village de l'arrière-pays niçois, n'a laissé aucune chance au major Daniel Brière. À la vue du gendarme qui tentait de l'intercepter, à pied et l'arme à la main, il a appuyé sur l'accélérateur de la Mini Cooper volée le matin même. Percuté à vive allure et de plein fouet, le militaire a été projeté à une dizaine de mètres. Numéro deux de la brigade de recherche de Nice, il a succombé de ses multiples blessures à l'hôpital. Décrit par sa hiérarchie comme un «grand professionnel de la police judiciaire, avec une personnalité rayonnante», ce militaire de 52 ans était père de deux enfants. Deux jours auparavant, un brigadier était grièvement brûlé au visage à Pipriac, en Ille-et-Villaine, par un cocktail Molotov jeté par un jeune déséquilibré. Transféré au service des grands brûlés d'un hôpital à Nantes, le sous-officier conservera à vie les stigmates de la sauvage agression.

Haine devenue ordinaire

Côté police, le tableau n'est guère meilleur. La consultation du Bulletin quotidien de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) en dit plus long que n'importe quel discours sur les attaques incessantes qu'encaissent les fonctionnaires au quotidien. Dans une cité du XVe arrondissement de Marseille, une patrouille de la BAC reçoit une pluie de projectiles alors qu'elle intervient jeudi dernier peu avant minuit sur cinq receleurs. Une lourde brique, balancée depuis le haut d'un immeuble, traverse le pare-brise de la voiture de police. Par miracle, les fonctionnaires, ainsi qu'un gardé à vue, s'en sortent indemnes. À Lyon, trois jours plus tôt, un agent de la sécurité publique est roué de coups à l'extérieur d'une clinique des Minguettes par le frère d'un jeune homme poignardé à mort. Lors d'échauffourées déclenchées à la nuit tombée, les policiers sont caillassés par des inconnus qui dégradent trois voitures de police. Une quarantaine de tirs de grenades et de balles de défense ont été nécessaires pour rétablir le calme. Peu avant, à Chilly-Mazarin (Essonne), trois agents en voiture étaient blessés aux cervicales, aux jambes et au bassin après avoir été percutés de plein fouet par un cambrioleur de 19 ans.
Brigade anticriminalité tombée dans une embuscade à Nice, policière tirée par les cheveux et frappée au visage par une furie à Meaux, patrouilles essuyant des jets de cocktail Molotov et de bouteilles d'acide chlorhydrique à Brive-la-Gaillarde, coup de feu contre la vitre de l'École nationale de police de Draveil… La litanie est sans fin. Chronique d'une haine devenue ordinaire, elle émaille la vie des commissariats et des brigades.
Selon nos informations, les forces de l'ordre ont eu à déplorer pas moins de 10.331 blessés en service depuis le début de l'année dans leur engagement contre la délinquance et le crime quotidien. Soit en moyenne 38 victimes par jour! Le chiffre, effarant et auquel se rajoutent déjà six morts en opération, confirme une tendance lourde et calamiteuse. En 2011, quelque 11 257 policiers et 2 176 gendarmes ont été impliqués dans des agressions ou des accidents dans le cadre de leurs missions. Sept y ont perdu la vie. Les opérations dites «de routine» n'existent plus depuis des lustres.
Et, dans les rangs des forces de l'ordre, des voix s'élèvent pour exprimer une vive lassitude, voire une colère mâtinée d'incompréhension, face à la bouffée de violence visant l'uniforme. Las de jouer les punching-balls, policiers et gendarmes en ont ras le képi. Un message reçu cinq sur cinq par le ministère de l'Intérieur, qui partage au quotidien la souffrance des troupes sur le terrain. «Jour après jour, les comptes rendus d'opération rappellent à quel point le métier est dangereux, observe-t-on dans l'entourage de Manuel Valls. On y voit des gens forcer des barrages, refuser les contrôles, se heurter aux effectifs pour rendre les interventions de plus en plus compliquées. Dans nos rangs, on ne compte plus les mâchoires brisées, les poignets cassés ou encore les balles qui traversent les jambes…»

Panoplie de défense étoffée

Les risques du métier sont tels que des consignes ont été données pour limiter, voire stopper les chasses et les courses-poursuites quand elles sont estimées trop dangereuses. «La sécurité des effectifs est érigée en priorité absolue, martèle-t-on Place Beauvau. Nous repensons sans cesse les équipements de protection pour faire face aux nouvelles donnes du terrain, pour renforcer la cuirasse des unités d'intervention sans pour autant les déshumaniser. Tout est question de dosage…» Afin d'éviter la multiplication des «expériences trop traumatisantes», la panoplie de défense non létale s'est étoffée, avec la généralisation du bâton de type «tonfa», le pistolet à impulsion électrique ou encore la bombe lacrymogène. Le port du gilet pare-balles, jadis réservé aux seules unités d'élite, est devenu obligatoire dans tous les services. Il a permis d'épargner des dizaines de vies humaines. Dimanche dernier, deux gendarmes de la brigade de Dole ont été blessés par balles, dont l'un grièvement, par un forcené incarcéré depuis lors pour «tentative d'assassinat».

dimanche 21 octobre 2012

Facebook, c'est fini-hi.

Inutile de me chercher sur FB dés à présent, ça sera sans moi.

Ils me demandent un numéro de tel pour verifier que je ne suis pas un spam. Mais bien sur. Et pourquoi pas un test ADN ??
Ils peuvent toujours me sucer la bite.

Y'a-t'il des gens assez cons pour donner leur vrai numéro dans ce qui n'est qu'un outil de divertissement et qui montre son vrai visage, un outil de flicage ?
Pauvre monde !

Igor Vladlavodka

Stan Maillaud chasseur de pédophiles - FRANCE3 20/10/2012

Toujours disparu...

samedi 13 octobre 2012

Ellen Allien - Sehnsucht

Le Nobel du foutage de gueule est attribué à ...


Remettre le prix nobel de la paix à "l'Europe" reflete assez bien le foutage de gueule qui nous entourre.
>L'Europe telle que nous la connaissons (C.E.E.) n'a pu exister que parce qu'il y avait déja la paix. Elle n'y est pour rien ( à la limite, Hitler a plus fait pour la paix).
> L'Europe n'a pas été en mesure d'empecher une guerre fraticide sur son sol en ex-Yougoslavie il y a une decenie de ça.
> L'Europe n'est pas capable d'empecher ses membres d'aggresser des pays qui ne lui ont rien fait et avec lesquels ils ne sont pas en guerre (Afghanistan, Lybie, etc...)

...
Un prix nobel on le voit, pleinement justifié.
A moins...
A moins que ça ne soit pour des raisons purement économiques ? Si L'Europe reçoit des prix, alors c'est que ça vaut le coup de se faire racketter pour la financer.

vendredi 28 septembre 2012

Le nouveau Traité européen (TSCG) expliqué en quelques minutes

Barrons-nous (vite, trés vite !!) de cette Europe !
Y'a actuellement un truc qui pue avec les roms et les gitans. Comme un signal donné, un phénoméne de mode pour leur taper dessus. une sorte de repetition générale de guerre civile.

Ce serait des arabes, les associations hurlraient au racisme. Ce serait des juifs, l'ONU aurait déja envahi le France.
Mais avec les roms, c'est pas du racisme. C'est comme le Champomy, on peu en boire des heures sans etre bourrés.

Bon, d'un autre coté, c'est pas comme si les roms etaient innocents non plus, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Et puis c'esttoujours bon que des citoyens prennent en main.

Mais je constate qu'une fois de plus on dévie la colére du peuple. Car s'ils ont eu raison de virer ces roms, quelle fureur populaire méritent donc les banquiers et leurs hommes de main, les politiques ?


Des Marseillais brûlent un camp de Roms
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/28/97001-20120928FILWWW00310-des-marseillais-brulent-un-camp-de-roms.php

Plusieurs habitants et riverains d'une cité de Marseille ont contraint à la fuite, hier soir, des familles roms installées à proximité et incendié les restes de leur campement, sans violences physiques.

Les policiers sont arrivés sur place vers 19h00 afin de séparer une trentaine d'habitants mécontents et les familles roms, qui ont reflué avec caravanes et véhicules, laissant quelques affaires qui ont été incendiées dans la soirée, selon la même source, qui a précisé qu'aucune interpellation n'avait été effectuée en l'absence d'agression physique.

Cette action, révélée par le quotidien régional
La Provence, était préméditée puisque ces habitants avaient informé les autorités, dont une élue des quartiers nord, de leur passage à l'acte si les roms ne quittaient pas les environs de la cité des Créneaux, dans le 15e arrondissement de la ville. Interrogée sur ces faits, dont elle n'avait pas encore eu connaissance, Caroline Godard, membre de l'association Rencontres Tsiganes, s'est dite "effarée", soulignant qu'environ 35 personnes étaient installées dans ce campement depuis quelques jours.

"Des habitants sont venus me voir jeudi matin, ils étaient excédés par la présence des Roms", qu'ils accusaient d'avoir commis des cambriolages, a pour sa part déclaré Samia Ghali, sénatrice-maire PS des 15e et 16e arrondissements de Marseille. Selon elle, des femmes s'étaient aussi plaintes que les Roms "salissent tout et essayent d'entrer dans les immeubles", dont certains sont en partie vides en raison d'une procédure de démolition en cours.

En présentant les modalités d'application locale de la circulaire interministérielle du 26 août sur la gestion des campements illicites, le préfet des Bouches-du-Rhône avait fait état récemment de la préoccupation des services de l'Etat à l'égard de ce genre de tensions. En mai déjà dans les quartiers nord de la ville, des militants associatifs, dont le président de la Ligue des droits de l'Homme des Bouches-du-Rhône, avaient été pris à partie par des riverains --excédés-- d'un camp de roms installé à Château Gombert (13e arrondissement), en présence d'une candidate UMP aux élections législatives.

dimanche 23 septembre 2012

Au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire

Petite visite au Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire cette semaine.
Ce fut l'occasion en plus d’une très belle promenade de piquer des idées. Et des idées, il y en a, même si elles ne sont pas toutes applicables.

Ici, le potager permanent du château. Les bordures sont en fer ( !??), ce qui soulève la question de la rouille éventuelle qui art dans le sol. Mais je suppose qu’ils savent ce qu’ils font.




Cette matière offre, outre une esthétique, des gages de durabilité, de robustesse, et la possibilité de réaliser à peu prés n’importe quelle forme.
Intéressant.

Ici, plusieurs types de mulch, plus esthétiques qu’utiles je suppose, mais qui remplissent leur rôle : verre et bris de miroirs, tuile, bigarreaux en plastique. Ce dernier, translucide, ne doit pas etre efficace pour empecher les mauvaises herbes de pouser.





Pergola-passage.


Mur vegetal.

Sections de bambous.


"Sacs" de pierres.


vendredi 14 septembre 2012

vendredi 7 septembre 2012

Permaculture foret comestible: "Jardin des Fraternités Ouvrières" en Be...


Toujours aussi impressionant !
Curieusement, Cecile Duflot, ministre écolo, ne nous en parle pas.
Bah, je supose que dés qu'elle aura fini de defendre les pussy idiotes, elle va s'y mettre ?

dimanche 2 septembre 2012



La double question du jour :
Dans une période ou la terre pourrait mourir vendredi si on n'y fait pas gaffe, mais qu’on peut sauver en achetant des ampoules basse consommation et d’autres produits très chers, pourquoi faut-il que des watts soient dépensées pour ventiler et refroidir mon four et mon micro ondes après usage ?
Dois-je mettre un ventilo sur mes casseroles ?

Par ailleurs, pourquoi des watts doivent-ils être gaspillés pour que les machines à laver et autres sonnent sans cesse, demie-heure après demie-heure, à la fin du programme ? C’est bien la peine d’acheter du A+++++++ plus.
Est-ce pour nous habituer à ce qu’on nous gueule dessus et qu'on nous donne des ordres même chez nous ?

samedi 1 septembre 2012


Je suis actuellement la dedans :
Too Much Magic: Wishful Thinking, Technology, and the Fate of the Nation
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En un mot, c'est passionant !

"“Too Much Magic” is what Kunstler sees in the bright visions of a future world dreamed up by optimistic souls who believe technology will solve all our problems. Their visions remind him of the flying cars and robot maids that were the dominant images of the future in the 1950s. Kunstler’s image of the future is much more sober. With vision, clarity of thought, and a pragmatic worldview, Kunstler argues that the time for magical thinking and hoping for miracles is over, and the time to begin preparing for the long emergency has begun."
Il combat l'etat d'esprit qui pense qu'une solution (forcément magique) le plus souvent, scientifique nous sortira de l'impasse ou nous sommes. De préférence sans rien changer à nos habitudes.
- On va bien trouver une solution au probléme de l'energie (et du pétrole en particulier)
- On va bien trouver une solution pour rembourser tous ces emprunts d'etat et ces dettes.
- On va bin finir par sortir de la crise et il n'y aura pas de chaos ni de recession.
Etc.

Sur... "Quand on veut, on peut", n'est-ce pas ?

Je poste juste la premiere citation :

"Everybody's got a plan until they get punched in the mouth."
Mike Tyson
 
 

jeudi 30 août 2012

Youpi !!

 

Les semences de variétés traditionnelles ne peuvent plus être commercialisées

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-semences-de-varietes-traditionnelles-ne-peuvent-plus-etre-commercialisees?id=7809281

La Cour de Justice de l’Union Européenne a confirmé le 12 juillet dernier l'interdiction de commercialiser les semences de variétés traditionnelles et diversifiées qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel européen. Ecolo propose une réforme de la réglementation, qualifiée d'"absurde".
Des associations comme Kokopelli ou Semailles se retrouvent dans l’illégalité: elles préservent et distribuent ces semences.
Pourtant, il suffirait d'inclure ces variétés anciennes au catalogue officiel pour les commercialiser en toute légalité. Seulement voilà, elles se trouvent dans le domaine public et après 20 ans, si personne ne les a réinscrit au catalogue, elles en sortent. Il faut pour cela payer assez cher, explique Catherine Andrianne de Semailles. "A cause de cette réglementation, il y a plus de 80% de la biodiversité qui a disparu", dit-elle.
Il ne suffit pas de payer pour inscrire une semence au catalogue officiel, il faut aussi que l'espèce réponde aux critères de Distinction, Homogénéité, Stabilité (DHS). Ces critères sont discriminants, selon Kokopelli, "puisqu’ils impliquent que les semences soient… très peu variées. Seules des variétés hybrides F1 ou des variétés lignées, quasi cloniques, répondent à ces critères, qui ont été établis dans le seul but d’augmenter la productivité selon des pratiques industrielles".
Malgré un assouplissement de ces critères pour les variétés dites de conservation, ceux-ci restent inadaptés pour les variété traditionnelles. Pour Nature & Progrès et les défenseurs des semences paysannes, "cette décision est un contresens historique grave qui s’apparente à un déni de la sélection végétale réalisée par l’être humain depuis 10 000 ans".
Certains producteurs alternatifs comme Semailles ne comptent pas arrêter la commercialisation de leurs semences, qu'ils considèrent comme un produit vivant et non un produit d'usine.
L'industrie, elle défend les variétés nouvelles: la réglementation permet de garantir le financement de la recherche. Pour le Prof. Bernard Bodson de Gembloux Agro Bio Tech ULg, les variétés issues de la recherche sont plus résistantes et plus productives.
De là à parler de concurrence déloyale, il y a peut-être un pas à ne pas franchir... On pourrait pourquoi pas classer les anciennes variétés au patrimoine naturel sans que cela ne gêne la création de nouvelles variétés plus standardisées pour les agriculteurs.
Ecolo réagit
"Ecolo, comme de nombreuses organisations agricoles et environnementales, juge pour l'heure cette réglementation parfaitement contraire à la sauvegarde de notre biodiversité et aux intérêts des cultivateurs. L'absurde rigidité du catalogue officiel des semences commercialisables menace en effet de nombreuses semences anciennes et semble tout simplement taillée sur mesure pour les quelques grandes multinationales du secteur", selon un communiqué.
Le parti écologiste entend "marquer son soutien plein et entier aux nombreuses associations qui, à l'instar de Kokopelli, luttent pour la sauvegarde de variétés anciennes ou locales, et permettent de nous offrir ainsi une alimentation variée et de qualité au quotidien". Ecolo compte peser au niveau européen et au niveau national pour faire modifier la législation.

L'ortie


Un documentaire trés bien fait, qui nous change d'autres trucs mystico-bobos habituels.
Avec notament les interventions de François Couplan et de Claude & Lydia Bourguignon.

A noter, la mauvaise foi du gros con (qui comme par hasard ressemble à Plenel !!) censé representer l'etat.
Même pas peur, même pas honte.

Hé, et si de la peinture tombe dans une riviére ? Et si de la javel tombe dans une riviére ? Et si du Mediator tombe dans une riviére, vendu !!?

lundi 20 août 2012

mercredi 15 août 2012

Bernie-les-mains-rouges

J’ai un peu la nausée, je viens de lire cet article de BHL.
Cette raclure d’éponge à nettoyer les bidets, qui a pourtant du sang sur les mains (mais pas le courage de faire quoi que ce soit de physique, juste d’envoyer les autres à sa place) y détaille les étapes de son plan jugé par son cerveau, imparable, pour rendre les gens plus heureux en Syrie.

Ce salaud travaille activement à la ruine d’un pays (un pays après une guerre sort toujours ruiné), la misère, la fabrication de veuves et d’orphelins. Il porte une coupe de champagne à ses lèvres, allongé sur son bain de soleil dans son rad de Djerba, et se relit. Il juge son style, essaye une phrase, puis une autre pour finalement revenir à la première.
Il travaille à sa légende. Tout le temps, jour et nuit.
Certains en se levant se demandent ce qu’ils peuvent faire pour Israël (beaucoup moins depuis une cellule de prison), Berni-les-mains-rouges se demande ce qu’il peut faire pour lui-même.
Israël n’est que son employeur.

Pendant ce temps la chez nous, les autres salauds relaient l’info et les cyniques cyniquent
On le sait bien que ce n’est pas pour la démocratie, mais il faut bien du pétrole. Il faut bien qu’on aille bosser.
Nos moteurs ne roulent plus à l’essence mais au sang. Admettons.
Il faudra peut-être un jour, tout comme on a l’empreinte écologique, avoir une « empreinte sanglante » sur ce que nous consommons.

Notre société est comme un train lancé à vive allure. Personne ne sait ou on va, tous croisent les doigts, et nul ne songe à tirer le signal d’alarme pour faire le point.

Des gens vont mourir pour que certains –certains, pas la majorité – s’en mette plein les poches. Et les cyniques trouvent ça normal et le justifient par le fait d'assurer leur train de vie, c’est à dire être esclaves d’un boulot et de dettes !!

Mais personne ne se pose de question sur la pertinence d’alimenter des moteurs avec de la décomposition de dinosaures, ressource limitée et dont le cours, forcément, atteint des sommets. Jusqu’au moment béni par les compagnies ou il y en aura tellement peu que ce seront-elles qui pourront librement fixer le prix.
On y viendra.
Personne ne songe à reclammer autre chose, un autre mode d’energie. On laisse tranquilement faire la science. Oh, un jour ça ira mieux.

La tète dans le guidon, occupés à ne pas se faire bouffer par un autre esclave, personne ne pense à remettre en cause ce vieux système du moteur à combustion au pétrole.
C’est plus facile de penser qu’il FAUT intervenir en Syrie.

En attendnat, des gens vont mourir parce qu’on est trop lâches pour se révolter.

mardi 14 août 2012

vendredi 3 août 2012

Mulch vivant

Autre expérience, j’ai décidé de faire du mulch dans mes pots d’arbres fruitiers avec de l’engrais vert. Vivant, donc.
J’ai donc disposé des pierres, à la fois pour emmagasiner la chaleur, alourdir le tout, et couvrir le sol. Et planté de la phacélie.

La phacélie est réputée mellifère et jolie, et c’est vrai. Elle a la cote avec tout ce qui est jaune et noir et ailé.
Même si, comme on peut le voir ici, elle a aussi du laisser aller, aucune tenue, aucune dignité. Elle se repend comme vous et moi sur le canapé un lendemain de cuite.


Je l’ai volontairement trop laissé pousser, afin qu’elle fleurisse (et se reproduise), mais dés que les fleurs seront fanées, fini la coupe de hippie, ce sera bien dégagé sur les tempes et la nuque.



L’intérêt de cette combinaison est multiple. Etant mellifère, elle attire les insectes susceptibles de polliniser l’arbre fruitier dont elle dépend (qui est, je vous le rappelle, la vedette, ici un murier).
Ensuite, si je ne mets rien, je vais me retrouver avec des cons de pissenlits, si j’ai de la chance. Autant choisir ce qui va couvrir mon pot, et que ce ne soit pas trop moche.
Enfin, lorsque j’aurai coupé la phacélie (et aurai paillé le pot avec sa dépouille), ses racine serviront à nourrir les bactéries du sol. Et donc à l’aérer.

A noter que ce genre de plantes ayant tendance à se ressemer facilement, je n’ai pas tenté l’expérience en pleine terre, pour mieux contenir la bête le cas échéant.

Le baron de Mulch (ausen)




Pour de nombreuses raisons, vous ne devriez pas laisser le sol nu. Que ce soit en pot ou en pleine terre.

Il faut le couvrir avec du mulch. Comme pour le tennis, c’est un mot français qui nous revient tout anglicisé.

Le mulch est donc une couverture (ou paillage) du sol, avec de nombreux matériaux. En fait, ça va surtout dépendre de ce que vous avez sous la main.
De la paille, de la tonte d’herbe, du bois déchiqueté (ce qu’on appelle le BRF, bois raméal fragmenté), des feuilles mortes, mais aussi du carton (de préférence sans trop d’encre dessus), des pierres ou des cailloux, du plastique, etc. Vous le voyez, rien de franchement restrictif.
En ce qui concerne les végétaux, il vous faudra préalablement vous assurer de ne rien mettre qui contienne des graines, afin d’éviter que cela ne se ressème.

Bon, ok, mais pourquoi faire ?
Les avantages sont nombreux.

- Ca conserve l’humidité du sol. De fait, on a moins besoin d’arroser. L’eau filtre, mais l’évaporation est retardée. Ca permet une certaine moiteur.

- Ca active et aide la vie microbiologique. Toutes les petites bébêtes qui n’aiment pas, mais alors pas du tout le soleil, sont mieux à l’ombre. Vivons heureux, vivons cachés.

- Comme ça prive le sol de lumière, ça évite que de la vie y germe spontanément : ça vous évitera de désherber.

- Dans le cas ou vous utilisez des matériaux biodégradables, ça nourrit le sol en plus. Ce point à lui seul peut suffire, mais il est plus spécifique au BRF.

- Ca évite l’érosion des sols. Le mulch imbibé d’eau va se comporter comme la serviette de plage laissée en boule sur le transat. L’eau de pluie ou d’arrosage ne va plus ruisseler sur le sol et le laver de ses nutriments, ou le vent le dessécher. C’est le mulch qui va tout prendre. Et comme il se biodégrade …

- Si vous utilisez des pierres, ca sert de piège à chaleur (la pierre emmagasine la chaleur du soleil et la restitue ensuite) mais aussi de planque à vers de terre : soulevez une pierre quand il fait chaud, qu’est-ce qu’on y trouve ?

Et ainsi de suite.



Engrais verts

Je suis en train d’essayer de comprendre et d’apprivoiser les engrais verts.

Dans le cas de figure ci-dessous, j’utilise surtout la capacité à travailler le sol par le biais des racines. En gros, faire travailler la nature et ne pas se fatiguer.
L’idée est la suivante : des plantes appelées aussi plantes pionnières qui vont creuser le sol avec leurs racines. Une fois fauchées, les racines vont se faire grignoter par le sol et laisser la trace de leurs sillons.
Comme quand vous enfoncez vos doigts dans le sable et que vous les retirez ensuite.

J’ai récupéré sur mon terrain une partie assez endommagée, car les anciens habitants avaient des chevaux. C’était leur ring.
Du coup, sol très sec et surtout tassé.





Rien n’y poussait, et quand il pleuvait, il y avait des flaques pendant plusieurs jours. En outre, le sol à cet endroit est enfoncé de plusieurs cm comme on peut le voir.

Un fond d’herbe a été jeté, puis de la luzerne et de la bourache.
Comme il a bien plu cet été, ça a du favoriser  l’expérience.

Ca c’était fin mai.
Depuis, j’ai tondu au moins trois fois.
Et voici ce matin.



Tout le long de l’été, j’ai vu la différence) grâce aux sondages que j’effectue. Bien sur, une saison ne suffit pas à rattraper les dégâts. Mais la structure superficielle du sol s’est améliorée (remarquez, de la ou elle était partie, ça ne pouvait aller que mieux). Par contre, au delà d’un ou deux cm de profondeur, ça reste de la pierre, pas d'illusion.

L’eau de pluie est absorbée.
Le sol est couvert, favorisant ainsi le développement de la vie microbienne.



Bien sur, je pense que pour retrouver un sol "comme neuf", il me faudra des années (sans intervention humaine), au moins une ou deux. Peut-être même que le tassement ne sera jamais rectifié ?
Mais je suis convaincu qu’en plantant des espèces aux racines de plus en plus profondes, d’années en années, on arrivera vite à une exploitation.


lundi 30 juillet 2012

Accepter l’échec.

Dans notre monde de ouinneurs, l’échec est très mal vu. L’échec, c’est pour les faibles, seuls les bons réussissent.

Le Systema (art martial russe) m’a aidé à synthétiser mes idées sur l’échec, à bien l’apprécier comme mode de progression. Et à l’accepter comme inévitable.
Inévitable, pas définitif.

L’échec est tellement craint et redouté qu’on fait tout pour l’éviter. En effet, qui a envie de se vautrer ? D’ailleurs même quand on ne réussit pas, au moins on essaye que ce ne soit pas un échec. Un demi-succès, un quart de succès, même, semble toujours préférable.
On dépense tellement d’énergie à l’éviter qu’on fini par développer des stratégies complexes et couteuses au lieu d’aller au plus simple.

Dans un art martial (ou dans un combat), l’échec c’est par exemple, de se faire toucher. Et on en vient à craindre le coup de poing, à se focaliser dessus, comme si on était dans un film américain (ou le héros met ko. les méchants du premier coup de poing) au lieu et au détriment de se concentre sur l’après.
Je suis touché, je suis tombé, peut-être. Et après ? J’ai encore la force de me relever, de riposter.

Dans la vie, dans le survivalisme, l’échec est inévitable. Je me suis déjà trompé, et je vais encore me tromper, malgré le fait que je n’en ai absolument pas envie, malgré mes précautions, malgré mon entrainement.

Mais déjà, maintenant, je peux me permettre de me tromper. Je peux m’offrir le luxe d’être malade parce que j’ai mangé un truc que je n’aurai pas du, d’aller aux urgences parce que je suis entaillé, d’avoir des ampoules aux mains, ou de foirer une récolte.
Lors de l’effondrement de la normalité, ce ne sera plus le cas.

Plusieurs choses comptent.

- La première, c’est de ne pas se complaire dans l’échec. Echec, oui, médiocrité, non. On tombe, on se relève.

- Ensuite, c’est de toujours analyser pourquoi on s’est planté, comment faire, qu’est-ce qu’on aurait du faire (et est-on vraiment sur que de cette façon on aurait évité l’échec), bref mettre à profit cette expérience. Sinon, on est tombé pour rien. Et ça, ça n’est pas acceptable.

- Troisièmement, limiter la casse. Quand je suis bourré, j’ai appris à ne plus vomir sur mes pompes. Ca s’appelle l’habitude. Ca prend du temps. Et du savon. Quick feets are happy feets.
Quatrièmement, ne pas surestimer l’échec. C’est typiquement ce que font tous ceux qui ont peur de se lancer. En allant draguer une fille, par exemple.
"Et si elle me disait non ? Je ne crois pas que je pourrais le supporter"*.

- Cinquièmement, ne pas sous-estimer l’échec, au contraire. Accepter qu’une chose puisse aller mal, tomber en panne, se casser. Règle de la vie : si ça peut aller mal, ça ira mal. Ca force à se demander comment faire sans. Et comment la remplacer. Aussi appelé plan B.

- Sixièmement, l’échec force à l’humilité. Même si c’est temporaire, c’est déjà une très bonne chose.

Quoi que nous fassions, vous et moi allons nous en prendre dans la gueule.
Une fois, deux fois, cinq fois. Acceptez d’être touchés.


* Oui, il y a une refernce !!

Exercices Systema



Entrainement perso. (Systema Kadochnikov)
L'avantage avec les russes, c'est que ça ne coute pas un rond.
L'inconvenient... ben, c'est qu'il faut le faire !

Sonny Puzikas


Sonny Puzikas est un instructeur de Systema qui vit aux US. Il a une gueule de vrai méchant, et des compétences de haut niveau. Pas le genre de mec que j’irai emmerder à mois de 4 grammes et d’etre avec quinze copains. Disons quà coté de l’idée d’aller l’attaquer, courir pieds nus sur le toit d’un TGV en marche me semble etre plus raisonnable.

Pas sa meilleure vidéo, mais à 1’50, vous avez un apperçu de sa technique.

Complication with Optimistic Outcome



Je n'arrive pas à me sortir ce morceau de la tete. Décidement...

Quelques erreurs.


C’était obligé, je savais que j’allais commettre quelques erreurs dés le début.
Bon, par fierté, j’ai bien tenté d’imaginer le plus de choses afin de les éviter. Je ne suis pas si con, quand-même. Je lis, je me renseigne, je suis abonné au blog de Volwest, je réfléchis, quoi…

Et bien, au final, si.
Même en sachant qu’il était urgent de ne surtout rien faire, de laisser pousser et de voir ce qui pousse, comment et ou.

Quelques exemples :

Ne pas avoir acheté ou planté assez.
J’ai surestimé mon jardin (d’Eden, forcément) et sa capacité à ce que tout y pousse et s’y développe à profusion. Des arbres qui poussent en une nuit, comme dans Totoro. Ainsi, selon mon planning, en plantant de la vigne le lundi, je pouvais espérer boire mon vin dans le week-end, nickel.
Résultat, j’ai planté timidement (un peu de ci, un peu de ça, toi, toi, toi aussi, et toi…) au lieu d’y aller un peu plus franchement, par 4, par 5, pour être bien sur qu’une espèce prenne et s’implante.

Ne pas avoir étiqueté et noté.
C’était tellement évident que l’oseille était la, l’épinard ici, et les capucines la bas. Et puis la menthe, franchement, faut être benêt pour ne pas la reconnaître.
Et ben je vous le donne en mille : quelques semaines de pluie et de soleil plus tard, mon jardin hippie prenait le dessus, de préférence à base d’orties et de ronces, et les évidences d’hier étaient d’un coup bien moins évidentes. Depuis, je fais un plan et j’étiquette même les cailloux.

Mais globalement, la plus grosse erreur consiste à ne pas avoir de plan précis. J’ai bien découpé l’espace en zones, en sachant plus ou moins ce qui allait s’y passer (potager, verger, herbularius, zone de vie, etc.). Mais pas quoi, ou, etc.
Même si pour le potager, ce n’est pas si grave, du fait de la rotation (que je vous conseille) chaque année. Il faut quand-même bien penser les passages (et en prévoir plusieurs) pour circuler, arroser, etc., l’exposition, et des tas d’autres choses.
En fait, même dans une "zone" (je ne suis pas sur que ce soit le bon terme), il y a des variations. Pensez à la France par exemple : c'est bien un pays, mais la Normandie ne ressemble pas au sud ouest, exactement comme lAlsace differe de la Côte d'Azur. Ben la c'est la même chose.

Et j’en passe. J’ai cependant limité assez la casse, dirait-on. Rien coupé de regrettable, rien de définitif, et même si quelques idées sont en conflit dans mon esprit, de nouvelles zones ont déjà vu le jour.
Et puis ce qu’il y a de bien avec la nature, c’est qu’elle est indulgente. Il y a souvent moyen de déterrer et de replanter ailleurs.

Ou l'auteur tape enfin son premier message

Putain, deux mois de retard dés le premier message, ça commence fort !!

J’ai enfin quitté Paris et son maire qui préfère arrêter la gratuité des transports pour les vieux et handicapés (vous savez, les seuls qui n’ont pas la force de se hisser au dessus du portique) afin de consacrer ce budget à la subvention de la Gay pride, ce carnaval de tapettes incultes (qui n’a jamais fait progresser la cause de l’homosexualité d’ailleurs). En temps de crise, il faut bien choisir, et les gays n’ont jamais aimés les vieux de toutes façons.

Ca fait deux mois que j’ai investi ma B.A.D*., et je n’ai pas chômé. Il ya tellement de choses à faire, entre déballer, tondre, couper, désherber, vider, déplacer, se reposer, profiter, etc.
Ceci explique cela.

Soyez les bienvenus quoi qu’il en soit, et ne faites pas trop attention au bazar.
Qu’est-ce que vous voulez boire ?

IGOR VLADLAVODKA


*Base autonome durable.